
Le temps est venu…
- Posted by admin
- On janvier 31, 2017
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… De stopper la culture de la peur et de revenir à celle de l espoir.
Constat
Depuis début décembre, nous avons été témoins de la victoire de la peur. Le nouveau président américain a mené sa campagne en insinuant que le mal avait commencé à ronger les racines du rêve américain. Et il a remporté! La peur l’a remporté. Depuis mi-décembre, on commence à sentir les répercussions de cet évènement. Mes patients se sentent souvent plus stressés qu’à l’habitude. La tension sociale est presque palpable dans les rues. Vous l’avez sans doute noté aussi. On ne parle que de lui dans tous les media ou presque…
La négativité prend le dessus petit à petit. Et c’est ce qui donne des incidents de bêtise humaine, comme ce qui est arrivé dimanche soir dernier à Québec.
Mes pensées vont vers les victimes de cet acte.
Il est temps de retourner cette tendance vers le positivisme.
Insinuations
Devant tous ces incidents, il est cependant nécessaire de rester vigilant. Les média ont besoin de faire du sensationnalisme. On entend ici et là beaucoup d’interprétations et d’insinuations lorsque certains évènements sont relatés. Restons critique et tâchons de vérifier les informations que nous recevons. Gardons un esprit ouvert mais méticuleux et évitons de nous laisser avoir par la vision d’un ou d’une journaliste.
Si mon expérience de chercheur m’a appris une chose, c’est de ne pas se cantonner à une seule vision de ce que l’on observe mais bien de rester ouvert à d’autres sources d’informations.
La peur parfois salvatrice mais destructrice aussi
La peur peut nous sauver la vie parfois dans des situations dangereuses. Elle peut nous faire éviter un ravin. C’est notre instinct de survie qui prend le dessus dans ces cas-là.
Attention à ne pas la laisser s’installer partout, dans toutes les sphères de nos vies. La peur fait place au doute, qui maintient la crainte, qui peut de nouveau nourrir le doute. C’est ce que les actes terroristes cherchent : semer le doute, la panique pour mieux s’installer. Le doute nous met en permanence sur le qui-vive, et maintient le système nerveux autonome sur le mode survie. Ceci amène du stress, de la fatigue, moins de discernement, plus de doutes… Etc. Vous voyez où je veux en venir.
Or nous ne sommes plus à l’âge des cavernes, l’homme a bien évolué. Les stress ne sont plus les mêmes certes mais …
Il existe des solutions
Pour ce qui des sources d’information, il est important de garder un oeil critique. La peur vient souvent de ce que nous ne connaissons pas. Renseignons-nous, corroborons les informations.
Quant au stress négatif, il y a de multiples outils pour aider à mieux le gérer. Je vous suggère un outil simple : la cohérence cardiaque. Et en particulier en faisant des exercices de respiration. Les multiples recherches menées par le HeartMath Institute vont dans ce sens.
Le rythme de la respiration influence notre comportement. Une récente étude publiée dans le Journal of Neurosciences a noté que les émotions associées, à certaines régions du cerveau, sont exacerbées en respirant par le nez, et particulièrement pendant l’inhalation. Pour plus de détails : http://neurosciencenews.com/memory-fear-breathing-5699/ (en anglais).
Pour terminer,
Le temps est donc venu de sortir de ce cercle vicieux de peurs et de doutes et de retrouver un cercle vertueux d’espoir et de joie.
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